L’un est mal voyant, l’autre est paraplégique et tous les deux sont portés par la même passion, le surf… Mais pour que chacun puisse pratiquer son sport, Pierrot et Maixi ont décidé de s’entraider… Belle leçon d’amitié et de fraternité…
L’été dernier, nous nous sommes rendus sur la Mouratogou Academy, un lieu exceptionnel qui accueille un tournoi exceptionnel. Le French Riviera Open est né il y a 7 ans sous l’impulsion de Michael Jeremiasz et aujourd’hui il est avec les 4 tournois du Grand Chelem, le plus grand tournoi para-tennis au monde. Il a lieu en France chaque année pourtant on en parle très peu, pas assez, pas comme il faut. Et au-delà du sport, ce tournoi à la volonté farouche de faire découvrir le handicap, le para-sport et faire en sorte que les invalides soient d’avantage écouté et compris. Coup de projecteur sur un tournoi d’utilité publique.
Finir la Barkley, la course à pied la plus dure au monde : c'est le défi que s'est lancé David Limousin, coureur amateur atteint de diabète !
Depuis son plus jeune âge, Joachim adore le football mais ce petit garçon, atteint du syndrome de Morsier, est malvoyant. Difficile de profiter des matches du FC Metz, son équipe préférée. Impossible de vibrer dans les tribunes comme l’ensemble du stade. Mais ça, c’était avant. Depuis cette année, un dispositif d’audiodescription, pendant les matches, permet aux supporters non-voyants de vivre les rencontres à fond. Grâce aux commentaires d'une équipe d'audio-descripteurs dédiée, les supporters atteints d’un handicap visuel suivent avec précision les exploits des Grenats. Un pas de plus vers l’inclusion. De quoi renouer avec un football perdu de vue et changer la vie de Joachim. Nous avons eu la chance de le suivre au stade Saint-Symphorien, lors d’un match où le FC Metz devait gagner pour valider sa montée en Ligue 1. Accompagné de son frère jumeau et de son papa, il n’a rien manqué du spectacle sur le terrain et de l’ambiance dans les tribunes. Un moment très fort en émotions dont nous avons été les témoins privilégiés.
Dans l’esprit du grand public, le handicap est souvent associé à la fragilité, à la vulnérabilité, presque inconsciemment. Jonathan Hivernat et les siens ont à cœur de prouver le contraire. Au rugby fauteuil, pour franchir l’embut adverse avec le ballon, tous les coups sont permis, ou presque. Sur leurs montures spécialement renforcées, les sportifs s’en donnent à cœur joie. « Quand on est sur le terrain, on change de vie, on oublie le handicap, et on a juste une envie : mettre des gros tubes à tout le monde ». Le ton est donné. Le bruit de la ferraille qui s’entrechoque rythme la partie… Avec quelques chutes spectaculaires au passage.