Pour la cinquième fois en 20 ans, la para-judokate Sandrine Martinet a inscrit son nom au palmarès des Jeux Paralympiques. Atteinte d’une achromatopsie, une maladie génétique qui entraîne une non-vision des couleurs, une sensibilité à la lumière et une diminution importante de l’acuité visuelle, elle a fait du judo son arme de résilience après avoir été moquée pour son handicap dans sa jeunesse. À 41 ans, elle s’est fixée le défi d’une nouvelle médaille à Paris, 20 ans après l’argent à Athènes. 

Pendant toute la dernière ligne droite de sa préparation, elle n’avait pas son mari et ses enfants. Ils étaient là pour la soutenir pendant la compétition. Notamment Daphné, sa petite dernière, qui n’avait jamais vu sa maman combattre. 

Elle a dédié sa médaille d’argent, glanée au courage, à ses enfants.